La route verte

La moto.

Motocyclisme:
Petit déjà, j'avais la maladie de la moto, je me rappelle un Noël 1972 où le père Noël m'avait apporté une petite valise avec à l'intérieur des motos de plomb miniature de différentes marques avec les couleurs officielles. J'ai dû jouer des centaines d'heures avec et aujourd'hui je ne sais plus ou elles ont fini.
Dommage peut être, à la poubelle ou perdues à jamais dans une caisse d'un grenier quelque part dans le nord...
Ensuite ce fut les années Circuit du Nürburgring avec le WE les courses de side car, c'était divin.
Fidèle à mes idoles des séventies, Barry Cheene (le signe V lors de ces victoires au passage de la ligne, que les motards ont gardé lors de leurs croisements sur la route), le grand Giacomo Agostini le meilleur de l'époque notre Arton Senna à nous motards.
Et comble de l'amour pour Giacomo, un gros délire lorsque mon frangin est parti en Allemagne faire son école de Gendarmerie, c'est la mise en peinture du casque de mobylette du fréro aux couleurs du grand Ago, je ne vous dit pas la tête du Jean-Pierre quand il est rentré!

Puis les courses de motocross à Maubeuge quand je partai avec ma première voiture, la 4L du Bof.
(Alain, salut Mec tu étais le meilleur).

N'oublions pas, les Christian Léon et Jean Claude Chemarin, Kenny Roberts, Jhonny Cecotto, et tant d'autres qui nous ont gratifié de leurs capacités à piloter et à nous transmettre le virus du deux roues.
Tient au fait;allez voir ce site très complet sur les années moto. http://www.bike70.com/page9.html

1978, l'arrivée sur le marché des Yamaha et Honda 125 Twin.
Dés mes 18 ans, je me suis dis tu va te l'acheter cette Twin et en rouge SVP. Mais la peur et plus dans les yeux de ma mère ma fait changer d'avis...
Et oui on est encore malléable à 18 balais!


Moi motard, mais raisonnable ( les gamelles ça calme), je respecte les limitations de vitesse et suis encore plus prudent lorsque ma Vivie et derrière.
Les kilomètres ça aide à connaitre la route et les autres...
La moto plaisir oui, la moto gamelle non!


Aujourd'hui me voici possesseur de ma quatriéme moto une Suzuki Dl 650 ou Vstrom 650.

Après avoir eu une Honda Dominator (rouge), une Yamaha Diversion 600 (verte), une Suzuki Dl 650 (grise) me voici l'heureux propriétaire de cette nouvelle Suzuki.

La moto est une K9 de couleur blanche.
J'en suis tombé amoureux de cette bécane il y a 7 ans environ, sur une publicité internet en me disant que ma prochaine moto serait celle ci.
Oh bien sur; j'ai aussi bavé sur les belles allemandes mais le tarif prohibitif m'a fait reculer.Tant d'argent pour une moto il n'y a pas de quoi!

J'ai parcouru environ 145 000 kms en moto, 46000 avec la Dominator et 56000 avec le Diversion, 18000 avec la grise et bientôt 26000 kms avec la "Chouette".De tous temps et toute l'année, Ah je me suis gelé au début lors des hivers Parisiens mais avec le temps l'on s'équipe et tout rentre dans l'ordre.Je suis souvent arrivé au boulot avec du givre sur les épaules qui faisait bien rire les collègues mais que cela ne tienne j'ai résisté.


Voir aussi un super site celui de Monsieur Bégé.http://www.dl650.org

 

 

Ma première moto:

 

 

La Dominer à 4000 tours, pas facile pour un débutant, ça pousse le gros mono!
Je l'ai acheté d'occasion pendant que je passais le permis.
Je roulais dans le jardin sur la pelouse et je tournais comme un poisson dans l'eau, puis vint le jour du papier rose et le départ en liberté pour un petit tour dans le Vexin.
A l'époque nous habitions à Pierrelaye (95) et le Vexin n'étant pas loin c'était facile de prendre le large de la région parisienne.Pas facile non plus sur l'autoroute la Honda, mais bon ce n'était pas son terrain de prédilection, par contre sur les départementales un régal.

 

 

 

 

La seconde:

La Diversion.

Après des déboires d'arbre à cames avec la Dominator, je l'ai troquée pour une Yamaha à Méry sur Oise chez Saint Yrian (95).
Un essai routier m'a convaincu et je suis reparti avec en poche la commande de la Diversion , verte parce qu'à l'époque il n'y avait pas trop de choix sur les couleurs.
Et c'était parti pour le quatre cylindres, je l'utilisais principalement pour aller au boulot mais aussi le WE.
Nous allions changer d'air en Normandie, et faire des tours sur la route fleurie, nous partions avec les enfants, ma femme dans la voiture et moi sur la bécane.
Et le retour se faisait le dimanche parfois sous la pluie, mais toujours avec les bouchons à l'entrée de Cergy...
Puis vint le départ pour la haute Garonne, elle a pris place au fond du camion et a perdu son 95 pour un 31!
Deux ans auront suffit à la belle après son arrivée pour se retrouver à Toulouse dans un dépôt vente ou elle sera restée 6 mois.
J'en ai eu marre de la savoir en train de dormir au fond d'un garage et me suis décidé à aller la rechercher un samedi de Décembre.
Catastrophe, le vendredi arrive et un coup de fil du garage m'annonçant le départ de la petite!
La veille ou j'allais aller la reprendre, "Mert".
L'épisode tourné; je m'en suis resté à la maison et j'ai pu bosser dans notre nouvelle demeure jusqu'au départ des enfants dans la vie active.

 

 

La troisième:

 

 

Attention la Vstrom est une moto, une vraie avec de la souplesse, de la puissance (environ 70 cv pour 194 Kg en version K7) et de la "gueule".
Certains lui donnent des airs d'oiseaux de nuit et l'appelleront "chouette" pourquoi pas après tout.
Son caractère pourrait s'apparenter à un mélange de gros mono avec un zeste de quatre cylindres, mais tout ceci reste bien sur subjectif car c'est avant tout un gros trail.
Trail qui est fait pour rouler à deux de préférence (on ne sent pas du tout sa passagère!) et qui permet de tirer sur la corde dans les virages à condition de l'avoir équipé du bon choix de pneus (Michelin Anakee 2, second train à ce jour, Supers).

La quatrième:


Bon alors; bulle route type MRA avec déflecteur réglé en position super haute donc pas trop de turbulences même à deux sur la machine. C'est la meilleure protection que j'ai pu avoir sur mes motos et c'est agréable à conduire, la possibilité est même offerte de rouler à 130 Km tranquille.


J'ai fait équiper cette machine de valises (sides cases et top case) Suzuki pour les trois, soit plusieurs  litres de chargement, de quoi emmener quelques affaires lors de nos voyages, vacances et WE avec Vivie.
Il est vrai que la structure de fixation de ces valises n'est pas trop présentable mais la praticabilité d'un tel investissement et très intéressant car moi qui suis dans la maintenance je dois emmener mes vêtements de travail, serviette et casse croute et je trouve toute la place utile dans ces rangements.
Moto plaisir, moto pratique je vous le disais la Vstrom est plus qu'une moto...

Améliorations sur la Chouette.

 

Bavette (maison) avant

Pontets décalés 25 et 16

Durite avia à cause des pontets off course.

Sabot Suz noir

Pares mains Suzuki.
Bulle haute Touring Suzuki.
Poignées mousse.
Effaroucheurs de gibier.
Sacoche de réservoir Bagster.

Selle confort Bagster.
Top case Suz.
Side case droit Suz.
Side case gauche Suz.

Mon casque Schuberth Concept en version Blue Dekor.

Bientôt ( en commande) le nouveau C3 de chez Schuberth ainsi qu'un C3 Lady pour Vivie.

 

 

Les premieres MOTOMOD et 100 000 km.

 

La cinquiéme:

 

Bmw 1200 gs de 2011.Marron.

 

La sixiéme:

 

 

Bmw 1200GSA de 2017. Blanche.


03/10/2011
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La route verte 2015.

A venir...

 

Préparation d'une Road movie moto pour me faire pardonner de mon abandon en 2010 suite à blessure de l'épaule et surtout blessure dans l'âme...

 

Deux jours de roulage tranquille au coeur des Pyrénées Ariégoise et Luchonnaise en passant par des routes petites et vertes.

De bons resto et surtout de vrais ami(es).

 

 Copie de Road book La route verte 2012.xls

 

Nous avons réaliser la réco de la route verte aujourd'hui, voici un bout de ce paradis


03/10/2011
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Je dédis ce blog à Papa.

 

 

 Si vous avez encore un papa et une maman bichonnez les, car lorsqu'ils sont partis c'est trop tard et vous voudriez revenir dans le passé pour leurs faire des bisous...

 


05/10/2011
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Musique.

Une histoire extraordinaire:


Je me souviens j'avais 17 ans et des cheveux à couper au couteau, et l'oreille collé sur la radio j'écoutai Radio Caroline et Radio Mi Amigo, sur onde courte.
C'est Alain qui ma donné la chance de connaitre ce genre de radio, moi qui à l'époque écoutai radio Cité (radio Belge) et IFM CHAPE; je me suis régalé sur les ondes courtes.
A suivre..

 

 

Pendant plus de 30 ans, des fous de musique ont fait vivre une station de radio, sur un bateau au milieu de la mer du Nord, librement.

Pourquoi, comment, avec qui ?...

Radio Caroline, c'est une histoire extraordinaire, et pourtant méconnue. Radio Caroline est apparue dans les années 60 pour y disparaître.

 

Les années 70 lui permettent de revenir.

 

 

Durant les années 80 elle quitte les ondes avec un navire coulé et revient avec un extraordinaire nouveau bateau.

 

 

Elle est sauvagement écartée des ondes pendant les années 90.

 


06/10/2011
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Armée.

 

 

 

 

Armée

 

(en rédigant cet article, je m'aperçois que c'est fou comment les souvenirs reviennent petit à petit).

 

1981

 

Mois d'aout, direction Laval pour un mois et demi de classe au 517 RT, chaud et loin de la maison ce mois d'aout...

Départ de la gare de Douais, les parents m'accompagnent pour ce départ " a la guerre", maman pleure sur le quai et papa qui est fier de son petit à l'époque je pesais 55 kilos, ça a bien changé...

Arrivé gare du nord direction Montparnasse si je me rappelle bien, (Philippe pourra éventuellement corriger) et arrivée à Laval ou un joli camion vert nous attends…

 

 Cette session de classes ce passe gentiment avec tous les matins pour se mettre en forme du footing sur 5 km en survêtement bleu sur les bords de la Mayenne, des parcours du combattant, et de temps en temps de la  marche commando, des séjours dans les forêts autour de Laval avec les tentes  la cantine roulante et les superbes rations de survie avec le paquet de clopes, le ‘corneed de beef’, les gâteaux secs et autres délices du palais…

 

Des défilés au champ de course de Vitré pour les passassions de pouvoirs des nouveaux et anciens colonels, le meilleur étant bien-sur le repas du midi et le repassage des chemises le matin pour être beau, et oui mesdames nous repassions nos chemises et s'il vous plait avec les plis devant et derrière tout cela avec un fer à repasser de l’époque gallo-romaine et sa table antédiluvienne.

 

Mais du plaisir, des sorties au bistrot avec les copains le soir, les sorties cinéma ou vous vous retrouvez à 150 bidasses devant le film, pour changer !

 

Les permissions tous les 15 jours étaient les bienvenues, je retrouvais la maison et les parents, ma sœur Brigou, et la vie de famille.

 

Nicole et Jean-Pierre volaient de leurs propres ailes et Brigou tapait l'incrust, non je rigole Brigou, que du bonheur.

 

Puis vint le départ pour mon affectation, en faisant un passage par le GRET 802 de Lille de deux jours histoire de recevoir les uniformes de la deuxième région militaire et les insignes du GRET 802, Groupement Régional des Transmissions seconde région militaire.

 

Direction Laon-Couvron, pas pareil là-bas ;  3500 bidasses venant de plusieurs régiments,  du train, du génie, des transmissions, la police militaire, une Groupement de Réparation de Division d’Infanterie le GRDI, et un régiment d’artillerie en l’occurrence le 4em RA avec ses chars AMX 30 et missiles PLUTON.


Il y avait également un détachement de gendarmerie et un régiment de matériels avec des hangars pleins à craquer de camions neufs au cas-ou ?

 

Le génie avait des AMX 30 avec des lames devant qui nous déblayaient la route l'hiver sous 60 cm de neige et qui en passant arrachaient le bitume, c'était génial...

 

Nous étions 6 militaires du GRET 802 détachés pour gérer le centre de transmissions, nous logions au GRDI, dans une chambre avec salle de bains, baignoire, douche et lavabos, des placards individuels ou nous nous faisions enfermer tour a tour pendant plusieurs minutes avec un copieux arrosage de bombe anti-moustiques pulvérisée par les « copains » pour; un comme ils disaient un « bizutage en bon et due forme ».

 

Nous avions un baby foot récupéré au  mess des sous-officiers, ils venaient d’en recevoir un neuf, et la télé, pour nous seuls, nous avions bricolé une antenne avec du bois et un fil de cuivre pour regarder les matchs de foot le soir, nous faisions payer 5 franc les matchs aux voisins de paliers et avec cet argent nous achetions nos bières pour le WE de garde.

 

Il y avait Frédo, Dépanneur, Creps, et puis les autres, dont j’ai oublié les surnoms, mais comme ils sont sur la photo, ils se reconnaîtront.

 

Laon, une belle petite ville, avec sa partie basse et sa discothèque, la partie haute avec les bistrots et la Collégiale, c’est bizarre car nous étions plus souvent au bar de la collégiale qu’à la collégiale, allez savoir pourquoi ??????????????

 

Un magasin de disque ou j’allais souvent, j’aimais bien les vinyles, d’ailleurs j’aime toujours, mais ce n’était pas avec ma solde que je pouvais investir dans des vinyles et surtout après les passages au bistrot.

 

Je prenais le train à Valenciennes, direction Douai, puis Hirson, arrêt de 1 heure à La Fère ou  nous nous faisions « chier » pas de bistrot ouverts et c’est perdu La Fère et pas beau, pardon aux habitants de cette bourgade mais il y à d’autres endroits en France plus sympa que ce bled…

 

Puis les permanences de nuit de WE, que nous passions à recevoir des messages, régler la cryptographie avec les codes reçus du QG, les itinéraires des convois Pluton, que nous devions expressément ne donner qu’aux officiers de permanences et nous prenions un malin plaisir à les faires venir à deux heures du matin, c’est con un bidasse hein ?

 

Je me souviens également des petits matins vers 5 heures ou les AMX 30 ce plaçaient aux pieds de nos fenêtres, (nous dormions, je vous le rappelle au GRDI) pour recevoir leurs missiles avant le départ pour les manœuvres, nous nous couchions vers 4 heures après notre nuit devant les pupitres, les nuits étaient courtes.


Pas de lever de drapeau pour nous 6, nous étions les apatrides de la base, pensez vous, 6 transmetteurs perdus au GRDI avec des cartes de priorité pour l’ordinaire, une entrée au mess des sous-officiers, forcement avec leurs téléphones qui tombaient en panne régulièrement et un retour de garde de nuit au beau milieu de la cour pendant la levée des couleurs, certains ne nous aimaient pas…

 

A suivre...

 

En cours de correction.


07/11/2011
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