La route verte

Life.

Que dire...


Armée.

 

 

 

 

Armée

 

(en rédigant cet article, je m'aperçois que c'est fou comment les souvenirs reviennent petit à petit).

 

1981

 

Mois d'aout, direction Laval pour un mois et demi de classe au 517 RT, chaud et loin de la maison ce mois d'aout...

Départ de la gare de Douais, les parents m'accompagnent pour ce départ " a la guerre", maman pleure sur le quai et papa qui est fier de son petit à l'époque je pesais 55 kilos, ça a bien changé...

Arrivé gare du nord direction Montparnasse si je me rappelle bien, (Philippe pourra éventuellement corriger) et arrivée à Laval ou un joli camion vert nous attends…

 

 Cette session de classes ce passe gentiment avec tous les matins pour se mettre en forme du footing sur 5 km en survêtement bleu sur les bords de la Mayenne, des parcours du combattant, et de temps en temps de la  marche commando, des séjours dans les forêts autour de Laval avec les tentes  la cantine roulante et les superbes rations de survie avec le paquet de clopes, le ‘corneed de beef’, les gâteaux secs et autres délices du palais…

 

Des défilés au champ de course de Vitré pour les passassions de pouvoirs des nouveaux et anciens colonels, le meilleur étant bien-sur le repas du midi et le repassage des chemises le matin pour être beau, et oui mesdames nous repassions nos chemises et s'il vous plait avec les plis devant et derrière tout cela avec un fer à repasser de l’époque gallo-romaine et sa table antédiluvienne.

 

Mais du plaisir, des sorties au bistrot avec les copains le soir, les sorties cinéma ou vous vous retrouvez à 150 bidasses devant le film, pour changer !

 

Les permissions tous les 15 jours étaient les bienvenues, je retrouvais la maison et les parents, ma sœur Brigou, et la vie de famille.

 

Nicole et Jean-Pierre volaient de leurs propres ailes et Brigou tapait l'incrust, non je rigole Brigou, que du bonheur.

 

Puis vint le départ pour mon affectation, en faisant un passage par le GRET 802 de Lille de deux jours histoire de recevoir les uniformes de la deuxième région militaire et les insignes du GRET 802, Groupement Régional des Transmissions seconde région militaire.

 

Direction Laon-Couvron, pas pareil là-bas ;  3500 bidasses venant de plusieurs régiments,  du train, du génie, des transmissions, la police militaire, une Groupement de Réparation de Division d’Infanterie le GRDI, et un régiment d’artillerie en l’occurrence le 4em RA avec ses chars AMX 30 et missiles PLUTON.


Il y avait également un détachement de gendarmerie et un régiment de matériels avec des hangars pleins à craquer de camions neufs au cas-ou ?

 

Le génie avait des AMX 30 avec des lames devant qui nous déblayaient la route l'hiver sous 60 cm de neige et qui en passant arrachaient le bitume, c'était génial...

 

Nous étions 6 militaires du GRET 802 détachés pour gérer le centre de transmissions, nous logions au GRDI, dans une chambre avec salle de bains, baignoire, douche et lavabos, des placards individuels ou nous nous faisions enfermer tour a tour pendant plusieurs minutes avec un copieux arrosage de bombe anti-moustiques pulvérisée par les « copains » pour; un comme ils disaient un « bizutage en bon et due forme ».

 

Nous avions un baby foot récupéré au  mess des sous-officiers, ils venaient d’en recevoir un neuf, et la télé, pour nous seuls, nous avions bricolé une antenne avec du bois et un fil de cuivre pour regarder les matchs de foot le soir, nous faisions payer 5 franc les matchs aux voisins de paliers et avec cet argent nous achetions nos bières pour le WE de garde.

 

Il y avait Frédo, Dépanneur, Creps, et puis les autres, dont j’ai oublié les surnoms, mais comme ils sont sur la photo, ils se reconnaîtront.

 

Laon, une belle petite ville, avec sa partie basse et sa discothèque, la partie haute avec les bistrots et la Collégiale, c’est bizarre car nous étions plus souvent au bar de la collégiale qu’à la collégiale, allez savoir pourquoi ??????????????

 

Un magasin de disque ou j’allais souvent, j’aimais bien les vinyles, d’ailleurs j’aime toujours, mais ce n’était pas avec ma solde que je pouvais investir dans des vinyles et surtout après les passages au bistrot.

 

Je prenais le train à Valenciennes, direction Douai, puis Hirson, arrêt de 1 heure à La Fère ou  nous nous faisions « chier » pas de bistrot ouverts et c’est perdu La Fère et pas beau, pardon aux habitants de cette bourgade mais il y à d’autres endroits en France plus sympa que ce bled…

 

Puis les permanences de nuit de WE, que nous passions à recevoir des messages, régler la cryptographie avec les codes reçus du QG, les itinéraires des convois Pluton, que nous devions expressément ne donner qu’aux officiers de permanences et nous prenions un malin plaisir à les faires venir à deux heures du matin, c’est con un bidasse hein ?

 

Je me souviens également des petits matins vers 5 heures ou les AMX 30 ce plaçaient aux pieds de nos fenêtres, (nous dormions, je vous le rappelle au GRDI) pour recevoir leurs missiles avant le départ pour les manœuvres, nous nous couchions vers 4 heures après notre nuit devant les pupitres, les nuits étaient courtes.


Pas de lever de drapeau pour nous 6, nous étions les apatrides de la base, pensez vous, 6 transmetteurs perdus au GRDI avec des cartes de priorité pour l’ordinaire, une entrée au mess des sous-officiers, forcement avec leurs téléphones qui tombaient en panne régulièrement et un retour de garde de nuit au beau milieu de la cour pendant la levée des couleurs, certains ne nous aimaient pas…

 

A suivre...

 

En cours de correction.


07/11/2011
0 Poster un commentaire

Musique.

Une histoire extraordinaire:


Je me souviens j'avais 17 ans et des cheveux à couper au couteau, et l'oreille collé sur la radio j'écoutai Radio Caroline et Radio Mi Amigo, sur onde courte.
C'est Alain qui ma donné la chance de connaitre ce genre de radio, moi qui à l'époque écoutai radio Cité (radio Belge) et IFM CHAPE; je me suis régalé sur les ondes courtes.
A suivre..

 

 

Pendant plus de 30 ans, des fous de musique ont fait vivre une station de radio, sur un bateau au milieu de la mer du Nord, librement.

Pourquoi, comment, avec qui ?...

Radio Caroline, c'est une histoire extraordinaire, et pourtant méconnue. Radio Caroline est apparue dans les années 60 pour y disparaître.

 

Les années 70 lui permettent de revenir.

 

 

Durant les années 80 elle quitte les ondes avec un navire coulé et revient avec un extraordinaire nouveau bateau.

 

 

Elle est sauvagement écartée des ondes pendant les années 90.

 


06/10/2011
0 Poster un commentaire

Je dédis ce blog à Papa.

 

 

 Si vous avez encore un papa et une maman bichonnez les, car lorsqu'ils sont partis c'est trop tard et vous voudriez revenir dans le passé pour leurs faire des bisous...

 


05/10/2011
1 Poster un commentaire